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Auteur | Sujet : Que signifient les symboles que l'on peut trouver sur les étiquettes des chaussures ? | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
myCTC.fr Inscrit le : 30/01/2002 Messages : 1971 Localisation : Lyon | Il s'agit de l'étiquetage réglementaire. La libre circulation des produits sur le marché européen impose de respecter des règles, notamment celles liées à l’information du consommateur sur la composition du produit. La chaussure n’y déroge pas, avec un dispositif régissant son étiquetage. Graphique ou écrite, les indications obligatoires doivent également s’accompagner d’une communication sur le lieu de vente et sur les prospectus et catalogues.
Selon la Directive européenne 94/11/CE du 23 mars 1994, toutes les chaussures et tous les articles chaussants qui sont vendus dans les pays de l'UE doivent comporter une étiquette standardisée qui décrit la composition de chaque partie de l'article. Les chaussures à usage professionnel sont exclues car soumises à d’autres dispositions. Le fabricant ou le responsable de la première mise sur le marché a le choix entre deux systèmes : un système de pictogrammes ou des indications écrites. Le système des pictogrammes est le plus simple, puisque les Etats membres ne peuvent entraver la libre circulation des produits marqués alors qu'ils peuvent refuser des indications écrites dans une autre langue que la leur. Les indications doivent figurer sur le produit lui-même ; un seul pied suffit, généralement le « droit ». Le marquage peut être attaché par n'importe quel moyen qui assure que l'étiquetage est lisible, visible, et accessible (il ne doit pas disparaître à la première manipulation). Il est nécessaire d'indiquer la nature du matériau dominant de chacune des parties. Un matériau est dit dominant s'il représente au moins 80 % de la surface développée pour le dessus ou pour l'intérieur, ou 80 % en volume pour ce qui concerne la semelle. Si aucun matériau ne domine et que les 80 % ne sont pas atteints, il faut mentionner la nature des deux principaux composants. > La Directive distingue trois parties de la chaussure, telles que décrites dans le tableau ci-dessous :
Il faut donc prévoir un étiquetage à trois colonnes sur trois lignes. La première colonne comporte les trois pictogrammes qui représentent les trois parties de la chaussure, et les deux autres les pictogrammes des matériaux qui composent chacune des parties de la chaussure. La dernière colonne est employée seulement quand il est nécessaire d'énumérer les deux principaux matériaux pour une des pièces, comme décrit ci-dessus. Si vous souhaitez ajouter aux mentions réglementaires un complément valorisant, rien ne s'y oppose à condition, bien entendu, que ces prétentions soient exactes et n'induisent pas le consommateur en erreur. Par exemple, la directive ne faisant aucune différence entre cuir et croûte, les fabricants peuvent indiquer la qualité de leurs produits en ajoutant une description plus détaillée du type de cuir utilisé. > La totalité des matières employées dans la confection des chaussures s'insère dans les quatre catégories décrites dans le tableau ci-dessous :
D’autre part, la Directive européenne exige plusieurs précisions sur l'étiquette. A des fins de contrôle et d'identification, l'étiquetage de tout article chaussant doit indiquer soit : le nom, la dénomination sociale ou la marque du fabricant ; soit le nom ou la dénomination sociale du vendeur, suivi d'une indication conventionnelle destinée à identifier le fabricant ou importateur. Pour le cas particulier des doublures chaudes, la composition doit alors être rajoutée à côté du pictogramme désignant l’intérieur de la chaussure. Cette étiquette indique une chaussure avec une tige composée de cuir enduit et de textile, un intérieur de cuir et textile et une semelle composée, par exemple, de caoutchouc.
Cordialement, Christophe pour l'équipe CTC.fr | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
patrikidf Inscrit le : 28/09/2017 Message : 1 | Bonjour, je viens de lire votre article et je ne sais pas si vous allez pouvoir m'aider, mais dernièrement, à l'occasion d'un sejour en hotel il y avait des chaussons offert dans la chambre. Ces chaussons étaient en textile avec une semelle en plastique. En voulant regarder l'origine de ces chaussons, j'ai constaté qu'il n'y avait aucun marquage d'origine, ni même de composition, alors que les chaussons que j'achete dans le commerce comportent ces marquages. Est ce que cela est normal, car offert avec une chambre d'hotel ? Merci par avance de votre avis. Cordialement |
Il s'agit de l'étiquetage réglementaire. La libre circulation des produits sur le marché européen impose de respecter des règles, notamment celles liées à l’information du consommateur sur la composition du produit. La chaussure n’y déroge pas, avec un dispositif régissant son étiquetage. Graphique ou écrite, les indications obligatoires doivent également s’accompagner d’une communication sur le lieu de vente et sur les prospectus et catalogues.
Selon la Directive européenne 94/11/CE du 23 mars 1994, toutes les chaussures et tous les articles chaussants qui sont vendus dans les pays de l'UE doivent comporter une étiquette standardisée qui décrit la composition de chaque partie de l'article. Les chaussures à usage professionnel sont exclues car soumises à d’autres dispositions.
Le fabricant ou le responsable de la première mise sur le marché a le choix entre deux systèmes : un système de pictogrammes ou des indications écrites.
Le système des pictogrammes est le plus simple, puisque les Etats membres ne peuvent entraver la libre circulation des produits marqués alors qu'ils peuvent refuser des indications écrites dans une autre langue que la leur. Les indications doivent figurer sur le produit lui-même ; un seul pied suffit, généralement le « droit ».
Le marquage peut être attaché par n'importe quel moyen qui assure que l'étiquetage est lisible, visible, et accessible (il ne doit pas disparaître à la première manipulation).
Il est nécessaire d'indiquer la nature du matériau dominant de chacune des parties. Un matériau est dit dominant s'il représente au moins 80 % de la surface développée pour le dessus ou pour l'intérieur, ou 80 % en volume pour ce qui concerne la semelle. Si aucun matériau ne domine et que les 80 % ne sont pas atteints, il faut mentionner la nature des deux principaux composants.
> La Directive distingue trois parties de la chaussure, telles que décrites dans le tableau ci-dessous :
Partie de la chaussure | Description | Pictogramme |
Indication textuelle |
Tige |
La face externe de l’élément structurel fixé à la semelle extérieure |
Tige | |
Intérieur |
L’ensemble constitué par la doublure de l’empeigne, des quartiers et de la semelle de propreté |
Doublure + semelle de propreté |
|
Semelle |
Semelle d’usure : une partie fixée à la tige et s’usant lors de la marche |
Semelle extérieure |
Il faut donc prévoir un étiquetage à trois colonnes sur trois lignes. La première colonne comporte les trois pictogrammes qui représentent les trois parties de la chaussure, et les deux autres les pictogrammes des matériaux qui composent chacune des parties de la chaussure. La dernière colonne est employée seulement quand il est nécessaire d'énumérer les deux principaux matériaux pour une des pièces, comme décrit ci-dessus.
Si vous souhaitez ajouter aux mentions réglementaires un complément valorisant, rien ne s'y oppose à condition, bien entendu, que ces prétentions soient exactes et n'induisent pas le consommateur en erreur. Par exemple, la directive ne faisant aucune différence entre cuir et croûte, les fabricants peuvent indiquer la qualité de leurs produits en ajoutant une description plus détaillée du type de cuir utilisé.
> La totalité des matières employées dans la confection des chaussures s'insère dans les quatre catégories décrites dans le tableau ci-dessous :
Catégorie (indication textuelle) |
Description | Pictogramme |
Cuir |
Désigne ce qui est d’essence animale, cuir ou croûte non-enduite ou avec enduction d’épaisseur inférieure à 0,15 mm |
|
Cuir enduit |
Cuir ou croûte, mais avec une couche d’enduction située entre 0,15 mm et le tiers de l’épaisseur totale du produit |
|
Textile |
Tout matériau textile, quelle que soit la nature du fil : coton, soie, nylon, viscose… les « non-tissés » sont inclus dans cette catégorie |
|
Autre matérieu |
Que ce soit pour le dessus, l’intérieur ou le semelage, l’appellation « autre matériau » regroupe toute matière qui n’entre pas dans les trois cas cités plus haut |
D’autre part, la Directive européenne exige plusieurs précisions sur l'étiquette. A des fins de contrôle et d'identification, l'étiquetage de tout article chaussant doit indiquer soit : le nom, la dénomination sociale ou la marque du fabricant ; soit le nom ou la dénomination sociale du vendeur, suivi d'une indication conventionnelle destinée à identifier le fabricant ou importateur. Pour le cas particulier des doublures chaudes, la composition doit alors être rajoutée à côté du pictogramme désignant l’intérieur de la chaussure.
Cette étiquette indique une chaussure avec une tige composée de cuir enduit et de textile, un intérieur de cuir et textile et une semelle composée, par exemple, de caoutchouc.
Cordialement,
Christophe pour l'équipe CTC.fr
Bonjour,
je viens de lire votre article et je ne sais pas si vous allez pouvoir m'aider, mais dernièrement, à l'occasion d'un sejour en hotel il y avait des chaussons offert dans la chambre. Ces chaussons étaient en textile avec une semelle en plastique. En voulant regarder l'origine de ces chaussons, j'ai constaté qu'il n'y avait aucun marquage d'origine, ni même de composition, alors que les chaussons que j'achete dans le commerce comportent ces marquages.
Est ce que cela est normal, car offert avec une chambre d'hotel ?
Merci par avance de votre avis.
Cordialement