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Auteur | Sujet : Fixation cambrion & Etude de forme |
Eldé Inscrit le : 18/08/2014 Messages : 5 | Bonjour Je me mets depuis peu à la fabrication de chaussure (essentiellement femme) en dilletante. J'ai trouvé une foule de renseignement sur la toile et acheté quelques ouvrages, mais il me manque encore néanmoins quelques informations... A propos des cambrions et rapid-cambrure et après avoir lu le très intéressant article de Tic-Tac, je ne suis pas encore trop sûr des modes de fixation des cambrions: Riveté ? Collé ? Une autre question , plus sophistiquée, concerne la fabrication de la forme. Me sentant incapable de réaliser des formes moi même et n'ayant pas les moyens d'en faire faire pendant ma phase d'apprentissage, je cherche à mettre mes compétences en CAO à contribution. Les possibilités d'usinage assisté par ordinateur offre, me semble t-il, des possibilités infinies. Pour l'instant, je réalise des modélisations 3D fidèles des pieds de mes cobayes par photogrammétrie. Une forme peut être ensuite réalisée en CAO "autour" de ce relevé 3D . En revanche, je manque encore de connaissance concernant les liens entre la forme et le pied réel... J'ai bien compris que c'était là une partie de la science des formiers et bottiers... Est-il possible, néanmoins, de synthétiser cela en quelques conseils? Y a t-il des zones où la forme est forcement plus large que le pied réel (pour le confort) ou plus étroite (pour la tenue). Cet écart entre forme et pied réel est-il à peu près standard et chiffrable en millimètre selon les zones, les types de pieds et la hauteur de talon (ou cambrure) souhaitée? Pour être plus synthétique encore, je cherche à définir à partir du pied réel, la forme optimale ergonomique, à partir de laquelle une forme plus designée peut ensuite être proposée... En corollaire et vue la méthode choisie, peut-être existe t-il également quelques recommandations concernant la technique de relevé? En effet, pour l'instant, je demande à mes cobayes de rester assis pendant qu'avec un système de câles je simule la hauteur de talon souhaitée. Debout, l'écrasement et la déformation du pied me semble trop poussée. est-ce bien la bonne méthode ? Merci d'avance et félicitations pour les connaissances que vous contribuez à diffuser auprès des nombreux passionnés, dont je fais partie. --Message modifié le 07/11/2014 à 09:53:27-- |
ERICK Inscrit le : 10/12/2002 Messages : 1218 Localisation : Lunel | Eldé bonsoir Quoi........ votre sujet est resté 5 mois sans réponse ? Voila quelques réponse sommaires. 1) Vous pouvez coller vos cambrions si vous ne faites pas étudier de première cambrionnées. 2) Longueur de la forme + 5% de la longueur du pied pour le confort.(mesure du pied debout).Pour une forme bout rond normale. En largeur la prise des doigts légèrement serrée (les doigts situés environ au 2/3 de la longueur de la forme en partant de l'arrière). 3) Relève du bout on parle de l'épaisseur d'un crayon soit 8 m/m on peut aller jusqu'a 15m/m.La tendance est beaucoup plus importante .On voit de tout dans la rue soit la mode, le look ,la mise au point, la fabrication de véritables hors- bords,des relèves concurrentes et les orteils qui suivent. Différents tableaux qui vous serviront peut-être. ERICK |
Eldé Inscrit le : 18/08/2014 Messages : 5 | Désespérant d'avoir une réponse, je n'ai pas la vue la votre arriver. Merci Erick pour ces informations que je vais tenter de maitriser aux méthodes de calcul que je tente de mettre au point, sachant bien que de toute façon, seule la pratique et de multiples essais sur différents pieds me permettront peut être d'aboutir à une méthode à peu près stabilisée. Quand vous parlerz de prise de doigt légérement sérrée, cela peut il s'exprimer en pourcentage comme pour la longueur où est-ce directement coréllé à la nature du pied (plus ou moins sec ou potelé, etc...) ? |
tictac Inscrit le : 16/06/2009 Messages : 308 | Eldé a écrit : Bonjour Je me mets depuis peu à la fabrication de chaussure (essentiellement femme) en dilletante. J'ai trouvé une foule de renseignement sur la toile et acheté quelques ouvrages, mais il me manque encore néanmoins quelques informations... A propos des cambrions et rapid-cambrure et après avoir lu le très intéressant article de Tic-Tac, je ne suis pas encore trop sûr des modes de fixation des cambrions: Riveté ? Collé ? Une autre question , plus sophistiquée, concerne la fabrication de la forme. Me sentant incapable de réaliser des formes moi même et n'ayant pas les moyens d'en faire faire pendant ma phase d'apprentissage, je cherche à mettre mes compétences en CAO à contribution. Les possibilités d'usinage assisté par ordinateur offre, me semble t-il, des possibilités infinies. Pour l'instant, je réalise des modélisations 3D fidèles des pieds de mes cobayes par photogrammétrie. Une forme peut être ensuite réalisée en CAO "autour" de ce relevé 3D . En revanche, je manque encore de connaissance concernant les liens entre la forme et le pied réel... J'ai bien compris que c'était là une partie de la science des formiers et bottiers... Est-il possible, néanmoins, de synthétiser cela en quelques conseils? Y a t-il des zones où la forme est forcement plus large que le pied réel (pour le confort) ou plus étroite (pour la tenue). Cet écart entre forme et pied réel est-il à peu près standard et chiffrable en millimètre selon les zones, les types de pieds et la hauteur de talon (ou cambrure) souhaitée? Pour être plus synthétique encore, je cherche à définir à partir du pied réel, la forme optimale ergonomique, à partir de laquelle une forme plus designée peut ensuite être proposée... En corollaire et vue la méthode choisie, peut-être existe t-il également quelques recommandations concernant la technique de relevé? En effet, pour l'instant, je demande à mes cobayes de rester assis pendant qu'avec un système de câles je simule la hauteur de talon souhaitée. Debout, l'écrasement et la déformation du pied me semble trop poussée. est-ce bien la bonne méthode ? Merci d'avance et félicitations pour les connaissances que vous contribuez à diffuser auprès des nombreux passionnés, dont je fais partie.
Bonjour, Je n'avais pas vu la demande, petit complément pour les cambrions, ERICK le dit ils peuvent être collés mais je pense qu'il faut les clouer, des tous sont d'ailleurs prévus dans la cambrions. L'industrie les agrafe souvent, d'autres le prevoient moulé dans la semelle d'usure de remplacement. Il en existe plusieurs formes et coubure selon la cambrure, les chaussures homme et femme, à fourche pour les femme pour le vissage en emboitage. Pour les rapid cambrure ce sont des ccessoires de réparation cloués et vissés, qui a mon avis ne font partie de la demande. Très amicalement. https://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/08/le-cambrion-et-la-rapide-cambrure.html --Message modifié le 24/06/2015 à 19:42:55-- |
Eldé Inscrit le : 18/08/2014 Messages : 5 | Ok. Merci TIC TAC pour ces compléments d'information. Qui le peut le plus, peut le moins, je vais donc clouer et coller mes cambrions... |
Bonjour
Je me mets depuis peu à la fabrication de chaussure (essentiellement femme) en dilletante.
J'ai trouvé une foule de renseignement sur la toile et acheté quelques ouvrages, mais il me manque encore néanmoins quelques informations...
A propos des cambrions et rapid-cambrure et après avoir lu le très intéressant article de Tic-Tac, je ne suis pas encore trop sûr des modes de fixation des cambrions: Riveté ? Collé ?
Une autre question , plus sophistiquée, concerne la fabrication de la forme. Me sentant incapable de réaliser des formes moi même et n'ayant pas les moyens d'en faire faire pendant ma phase d'apprentissage, je cherche à mettre mes compétences en CAO à contribution. Les possibilités d'usinage assisté par ordinateur offre, me semble t-il, des possibilités infinies. Pour l'instant, je réalise des modélisations 3D fidèles des pieds de mes cobayes par photogrammétrie. Une forme peut être ensuite réalisée en CAO "autour" de ce relevé 3D . En revanche, je manque encore de connaissance concernant les liens entre la forme et le pied réel... J'ai bien compris que c'était là une partie de la science des formiers et bottiers... Est-il possible, néanmoins, de synthétiser cela en quelques conseils? Y a t-il des zones où la forme est forcement plus large que le pied réel (pour le confort) ou plus étroite (pour la tenue). Cet écart entre forme et pied réel est-il à peu près standard et chiffrable en millimètre selon les zones, les types de pieds et la hauteur de talon (ou cambrure) souhaitée?
Pour être plus synthétique encore, je cherche à définir à partir du pied réel, la forme optimale ergonomique, à partir de laquelle une forme plus designée peut ensuite être proposée...
En corollaire et vue la méthode choisie, peut-être existe t-il également quelques recommandations concernant la technique de relevé? En effet, pour l'instant, je demande à mes cobayes de rester assis pendant qu'avec un système de câles je simule la hauteur de talon souhaitée. Debout, l'écrasement et la déformation du pied me semble trop poussée. est-ce bien la bonne méthode ?
Merci d'avance et félicitations pour les connaissances que vous contribuez à diffuser auprès des nombreux passionnés, dont je fais partie.
Eldé bonsoir
Quoi........ votre sujet est resté 5 mois sans réponse ?
Voila quelques réponse sommaires.
1) Vous pouvez coller vos cambrions si vous ne faites pas étudier de première cambrionnées.
2) Longueur de la forme + 5% de la longueur du pied pour le confort.(mesure du pied debout).Pour une forme bout rond normale.
En largeur la prise des doigts légèrement serrée (les doigts situés environ au 2/3 de la longueur de la forme en partant de l'arrière).
3) Relève du bout on parle de l'épaisseur d'un crayon soit 8 m/m on peut aller jusqu'a 15m/m.La tendance est beaucoup plus importante .On voit de tout dans la rue soit la mode, le look ,la mise au point, la fabrication de véritables hors- bords,des relèves concurrentes et les orteils qui suivent.
Différents tableaux qui vous serviront peut-être.
ERICK
Désespérant d'avoir une réponse, je n'ai pas la vue la votre arriver.
Merci Erick pour ces informations que je vais tenter de maitriser aux méthodes de calcul que je tente de mettre au point, sachant bien que de toute façon, seule la pratique et de multiples essais sur différents pieds me permettront peut être d'aboutir à une méthode à peu près stabilisée.
Quand vous parlerz de prise de doigt légérement sérrée, cela peut il s'exprimer en pourcentage comme pour la longueur où est-ce directement coréllé à la nature du pied (plus ou moins sec ou potelé, etc...) ?
Eldé a écrit :
Bonjour
Je me mets depuis peu à la fabrication de chaussure (essentiellement femme) en dilletante.
J'ai trouvé une foule de renseignement sur la toile et acheté quelques ouvrages, mais il me manque encore néanmoins quelques informations...
A propos des cambrions et rapid-cambrure et après avoir lu le très intéressant article de Tic-Tac, je ne suis pas encore trop sûr des modes de fixation des cambrions: Riveté ? Collé ?
Une autre question , plus sophistiquée, concerne la fabrication de la forme. Me sentant incapable de réaliser des formes moi même et n'ayant pas les moyens d'en faire faire pendant ma phase d'apprentissage, je cherche à mettre mes compétences en CAO à contribution. Les possibilités d'usinage assisté par ordinateur offre, me semble t-il, des possibilités infinies. Pour l'instant, je réalise des modélisations 3D fidèles des pieds de mes cobayes par photogrammétrie. Une forme peut être ensuite réalisée en CAO "autour" de ce relevé 3D . En revanche, je manque encore de connaissance concernant les liens entre la forme et le pied réel... J'ai bien compris que c'était là une partie de la science des formiers et bottiers... Est-il possible, néanmoins, de synthétiser cela en quelques conseils? Y a t-il des zones où la forme est forcement plus large que le pied réel (pour le confort) ou plus étroite (pour la tenue). Cet écart entre forme et pied réel est-il à peu près standard et chiffrable en millimètre selon les zones, les types de pieds et la hauteur de talon (ou cambrure) souhaitée?
Pour être plus synthétique encore, je cherche à définir à partir du pied réel, la forme optimale ergonomique, à partir de laquelle une forme plus designée peut ensuite être proposée...
En corollaire et vue la méthode choisie, peut-être existe t-il également quelques recommandations concernant la technique de relevé? En effet, pour l'instant, je demande à mes cobayes de rester assis pendant qu'avec un système de câles je simule la hauteur de talon souhaitée. Debout, l'écrasement et la déformation du pied me semble trop poussée. est-ce bien la bonne méthode ?
Merci d'avance et félicitations pour les connaissances que vous contribuez à diffuser auprès des nombreux passionnés, dont je fais partie.
Bonjour,
Je n'avais pas vu la demande, petit complément pour les cambrions, ERICK le dit ils peuvent être collés mais je pense qu'il faut les clouer, des tous sont d'ailleurs prévus dans la cambrions. L'industrie les agrafe souvent, d'autres le prevoient moulé dans la semelle d'usure de remplacement. Il en existe plusieurs formes et coubure selon la cambrure, les chaussures homme et femme, à fourche pour les femme pour le vissage en emboitage. Pour les rapid cambrure ce sont des ccessoires de réparation cloués et vissés, qui a mon avis ne font partie de la demande. Très amicalement.
https://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/08/le-cambrion-et-la-rapide-cambrure.html
Ok. Merci TIC TAC pour ces compléments d'information.
Qui le peut le plus, peut le moins, je vais donc clouer et coller mes cambrions...